"Il était une fois... que j'aimerai commencé cette histoire ainsi, au moins elle serait réellement un conte où comme tout les contes, tout fini par s'arranger.
Mais je suis bien là, assis en tailleur sr ce rocher, à grater ce qui me reste sur ce morceau de parchemin que peut-être personne ne lira... à révéler mes plus profonds souvenirs...
El Walahjo, c'est ainsi que l'on m'a appelé... pour vous se sera El, tout simplement.
Je pourrais dire que tout commence à ma naissance... une enfance terrible qui m'a conduit jusqu'ici après moultes épreuves.
Mais non, rien de cela. Mon enfance à été plus que normal; heureuse. En fait tout commence il y a seulement un an, dans les landes de sidimotes... non pas parce que me balader là-bas me plait ( car il faut bien l'avouer, ce coin à son charme... ), ni parce que je venais en aide à un pauvre dans le besoin... non plus pour achever une grande quête
Non rien de cela... Je prélevais simplement du poison de scorbut avec l'aide de mon ami, Incognito. Pour préparer une recette de ma grand-mère, une simple potion.
A ce moment là... j'étais marié, Enkhara elle s'appelait. Elle n'était pas loin de nous... malheureusement. Je l'avais rencontré quelques temps auparavant, et dès la première seconde où j'ai croisé son regard, J'ai sus que c'était elle, celle avec qui je finirai ma vie. Triste ironie du sort... je concidère ma vie terminé désormais, je n'avais donc pas tout à fait tort.
ils y ont laissé la vie... malgré eux, une simple charge de cavalerie. Bonta attaquais Brakmar, ces derniers ont riposté.
C'est Incognito le premier à avoir été touché. Au tout début des hostilités. Une flèche dans la jambe. Il n'est pas mort sur le coup, il était plutôt coriace avec ses boucliers, pas assez hélas.
Je l'ai soigné à la hâte, et nous avons fuis. Mais nous étions coincé, La mer et les montagne nous bloquaient de caque côté, et les deux armées finissaient de nous encercler.
Sans se soucier de nous, la charge à commencé.
Mon ami, encore secoué par sa blessure n'a pas pu esquiver à temps la flèche qui l'a traversé de part en part des deux côtés de la tête.
Il s'est effondré à quelques mètres de nous... je ne pouvais déjà plus l'aider.
Alors dans le carnage qui faisait rage, j'ai attrapé enkhara par la main et nous avons fuit. Les flèches sifflaient de chaque côté, des ronces surgissaient du sol transperçant ou écrasant des guerriers de tout part.
Les épées se heurtaient contre les haches, et le bruit produit par ce choc ne faisait qu'empiré d'avantage notre sentiment d'abandon le plus total dans ce chaos où la terreur nous prend les tripes et nous empoisonnent tel un venin paralysant. Nous étions complètement démuni face à cela, et contraint de subir.
Je me suis retourné pour voir comment allé Enkhara, elle était encore là.
Elle n'avait pas peur... elle était triste, triste pour notre ami à jamais perdu.
C'est là que tout s'achève... et que tout commence; lorsque nos regards se croisent...et que sa tête vol dans mes bras, tranché net par un cavalier de Brakmar..."
El relève la tête de son parchemin et observe le paysage. Des nuages sombres à l'horyzon l'incitent à abréger pour aujourd'hui le récit de sa mésaventure; le temps change vite en montagne, il est si facile de se faire surprendre par la pluie et de contracter une grosse fièvre. Ses talents de soigneur ne pourraient pas l'aider...il ne soigne que les plaies superficielles.
Son regard ne quittant pas la menace du ciel... El se lève de la pierre plate sur laquelle il vient souvent méditer, et décide de rentrer chez lui, dans sa clairière, à l'abris des intempéries. Sur le sentier du retour, sa liasse de parchemins sous le bras, et faisant tourné sa baguette dans ses doigts, il médite sur ses souvenirs. Il laisse finalement tombé sa baguette, la liasse aussi... stupéfait par la présence qui se profile juste avant la boucle que fais le chemin pour s'enfoncer d'avantage dans le bois.